Jeune retraité et tireur sportif, je m'intéresse surtout aux armes de poing du début du 20 ^ième siècle, période de fortes cogitations armurière.

J'ai fait recemment l'acquisition d'un révolver WEBLEY FOSBERY , modèle TARGET, bien entendu , c'est mieux pour un tireur !

En faisant quelques recherches sur internet, j'ai découvert toute la complexité de sa gestation, de sa production et toutes les variantes pouvant exister.

J'ai donc créé ce site pour qu'un maximun de personnes, intéressées par l'histoire des techniques armurières, puissent profiter de ces informations.

Pour ceux qui aimeraient connaitre la généalogie de leur arme, la suite de ses propritaires successifs, vous pouvez suivre ce lien.

Nota important :

Du fait de sa rareté, le législateur a classé le Fosbery en catégorie D, arme de collection. La munition est par contre classée en catégorie B et demande autorisation .

Nous attendons tous, avec impatience, le futur livre que Richard Milner ( archives Webley ) consacrera au revolver FOSBERY.

INTRODUCTION

Fin 19^ième, début 20^ième siècle, l’industrie armurière va être révolutionnée par l’invention du pistolet automatique. C’est la découverte de la poudre sans fumée, par le français Paul Vieille en 1884, qui l’a rendu possible. Elle sera suivie par celle d'Alfred Nobel avec la ballistite et en Angleterre avec la cordite.

C’est tout d’abord Hugo Borchardt qui invente le premier modèle. Sur un brevet déposé en 1893, la fabrication série débute en 1897. Il sera amélioré par Georges Luger pour aboutir au Luger, dès 1900. La firme Mauser ne tarde pas à réagir et dépose un brevet en 1895 pour l’invention des frères Feederle qui sera appelé le Mauser C96. La fabrication série débute également en 1897 pour satisfaire une commande de l’armée turque.
Aux USA, John M. Browning travaille sur plusieurs pistolets automatiques. L’un, en calibre 38, sera fabriqué par Colt et sera mondialement connu sous le nom de « Colt 1900 ».

Mais tous les spécialistes du secteur ne suivent pas cette idée, certains pensent encore améliorer le revolver qui possède toujours, pour eux, des qualités irremplaçables.
En effet, le revolver est toujours prêt à un usage immédiat et s'il a un raté de percusion, cela ne l'empéche pas de poursuivre le tir, comme c'est malheureusement le cas avec un pistolet genre Browning...
A contrario, le révolver exige entre deux coups, une action énergique sur la détente qui nuit à la précision. Nous allons voir comment certains vont essayer de réduire ces difficultés.

En Angleterre, c’est Richard Paulson qui dépose le brevet 14130 en novembre 1886 pour un « gas operared revolver ».

	L’italien Colombo Ricci n’est pas en reste. Il brevete en 1894 un révolver automatique à rappel tel que défini par la licence n° 18495 de 1909.
Le norvégien Fukestad Landstad obtient en 1899 une licence en Angleterre pour un révolver semi-automatique travaillant grâce au recul. L’arme est réalisée l’année suivante et le spécimen n°1 est conservé à Bisley dans la collection NRA. C’est une arme hybride dans laquelle l’alimentation est réalisée grâce à un chargeur prismatique inséré dans la crosse, à partir duquel, les cartouches sont poussées une à une dans la chambre inférieure d’un tambour, qui en tournant sur son axe, les aligne avec le canon.

Site en cours de construction, les animations et les vidéos arriveront prochainement. N'hésitez pas à venir voir les mises à jour.

Sauf notation particulière, la grande majorité des photos proposées, appartiennent qui a donné son autorisation pour les présenter sur ce site.